Participer au changement en organisant des ateliers de sensibilisation à la violence faite aux femmes
Les violences faites aux femmes ne concernent pas que des pays lointains, des pays en guerre, des zones de non-droit. Il en est de même pour les mutilations génitales, les mariages forcés, les lapidations. En effet, cela nous concerne aussi, car la violence faite aux femmes, c’est aussi la violence sexuelle au sein du couple, comme une partenaire que l’on force lorsqu’elle n’est pas consentante. C’est aussi de la violence psychologique, lorsqu’on humilie l’autre, le tient en soumission ou le terrorise ! Priver une femme de revenus, c’est aussi de la violence sur le plan économique.
Une journée mondiale ne suffira pas pour inverser la tendance. C’est pour ces raisons que le CIProC, une association dirigée par des femmes, veut participer au changement en organisant des ateliers de sensibilisation à la violence faite aux femmes avec une attention particulière pour les migrantes, les réfugiées, les déplacées et les membres de minorités.
Pour ce faire, nous collaborons avec la société civile ainsi que d’autres partenaires spécialisés dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes. Il est donc nécessaire que le grand public soit informé des mesures existantes afin de prévenir ces actes de violence, de traiter cette problématique en tenant compte de la question du genre et en y incluant la diffusion d’information sur l’égalité entre femmes et hommes.